Transplantation de plantules & herbivorie

En réponse aux conclusions du premier volet, l’objectif est ici de tester (i) l’efficacité du renforcement des populations par la transplantation de plantules et (ii) l’effet de l’herbivorie par les lapins sur la survie de l’Astragale.

Concrètement, 260 plantules ont été cultivées dans la serre du Jardin botanique de l’IMBE, puis transplantées alors âgées de cinq mois (Avril 2013) au sein de trois sites pilotes : le Cap Croisette (50 transplants), les Goudes (160 transplants) et le Mont Rose (50 transplants). Dans chaque site, la moitié des plantules est encagée, ne subissant pas l’impact potentiel des herbivores, contrairement à l’autre moitié (non encagée

Plantules d’Astragale encagées (à gauche) et sans cages (à droite)
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Plantules d’Astragale encagées ayant été piétinées

Après 1 an d’observations, la survie atteint 18 %, ce qui est encourageant au regard de l’estimation du précédent volet. Cela souligne l’intérêt de concentrer l’effort d’expérimentation sur les plantules et non les graines.

L’herbivorie ne semble pas contraindre la survie des plantules non encagées, , et ce quel que soit le site de transplantation. C’est le piétinement quasi-systématique des plantules encagées qui contraindrait le maintien durable des plantules.



 Les 3 volets expérimentaux