Les travaux scientifiques réalisables en plongée

par FERAL Jean-Pierre

en cours de rédaction

L’observation et la récolte de matériel biologique, minéral ou archéologique sont bien évidemment les activités scientifiques les plus usuelles en plongée (détermination des modes de vie, expérimentation in situ, prélèvement de modèles biologiques utilisés pour les études de laboratoire, taux de recouvrement,…). L’observation peut être facilitée par l’utilisation de la photographie et de la vidéo sous-marines, et de fiches techniques plastifiées permettant d’identifier en temps réel et de compter les espèces. Des quadrats disposés sur le fond permettent d’estimer les recouvrements des organismes mégabenthiques ou le nombre d’organismes vagiles susceptibles de traverser une aire donnée. La réalisation en plongée de prélèvements quantitatifs et qualitatifs d’organismes améliore très sensiblement la qualité des données : carottages permettant de ne pas perturber la stratification du sédiment ou de récolter quantitativement les organismes, grattages de substrats durs, utilisation de suceuses pour collecter les organismes ou objets contenus dans le sédiment. L’expérimentation en plongée devient une pratique courante : évaluation des flux larvaires par quantification de la colonisation de substrats vierges par les larves d’invertébrés, mesures de courants sur le fond, mesures du métabolisme et des flux géochimiques en enceintes de confinement, pose de capteurs d’informations physiques (sondes diverses,…) ou géochimiques (« peepers de gels »,…). Actuellement, la plongée est de plus en plus utilisée pour entretenir des capteurs de mesure automatique de paramètres de l’environnement.