Bio
Technicienne Recherche et Formation en Biologie et Biochimie , spécialisée en Biologie Moléculaire à Aix Marseille Université , Patricia Brémond travaille dans le Laboratoire de Génie Génétique et en Toxicologie dans l’équipe BES au sein de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE) . Après l’obtention d’un BTS en Biochimie en 1991 , Patricia Brémond intègre l’Université de Provence en 1993 à l’Institut de Chimie Biologique et Laboratoire de Biochimie Cellulaire dans l’Unité associée CNRS 6032 . Son travail de recherche en Biologie Cellulaire au sein de l’équipe porte alors sur des études des régulations de cellules dérivées du cancer colique et des perturbations de ces régulations , particulièrement la régulation d’un facteur de transcription (NFKB) dont l’activité est liée aux processus de survie et d’apoptose des cellules. Cela implique aussi l’étude de la fonction des Intégrines et des Métalloprotéinases qui assurent, l’une l’ancrage des cellules à la matrice extracellulaire, l’autre la dégradation de cette matrice. Ces deux familles de protéines sont fortement impliquées dans les processus métastatiques.
Le changement d’Unité de recherche du laboratoire l’emmène à travailler dans l’UMR 476 INSERM / 1260 INRA à la Faculté de Pharmacie de la Timone en janvier 2006 , UMR Nutriments Lipidiques et Prévention des Maladies Métaboliques au sein de l’équipe de Recherche : Micronutriments lipophiles et modulation de l’inflammation intestinale. Le travail de Patricia Brémond a contribué également à la soutenance de thèse de Doctorat et de DEA dont les études sont fondées essentiellement sur l’analyse de cultures cellulaires. Elles nécessitent l’évaluation de l’expression protéique et les modifications post-traductionnelles (phosphorylation) de divers facteurs. Elles mettent en jeu la réalisation de ‘Western-Blots’ et leur Immuno-révélation par des anticorps spécifiques.
Pour étudier le contrôle transcriptionnel de l’expression de certains gènes liés à l’inflammation (IL8) et soumis à la régulation par NFKB, elle utilise la technique de RT-PCR ainsi que la transfection transitoire de gènes ‘reporters’ dont l’expression est évaluée de diverses manières (Luminescence, substrat radioactif, produit coloré…)
L’activation des facteurs de transcription comme NFKB, est évaluée par la technique de Gel-Retard suivie de radio-détection des complexes protéiques capables de se lier à une sonde nucléotidique radioactive (32P) .
Les études ont également nécessité la réalisation de lignées modifiées établies par transfection de plasmides d’expression et sélection des cellules exprimant le gène d’intérêt , ceci conduit à réaliser des expériences d’immuno-localisation subcellulaire.
Elle participe au sein du Laboratoire à la mise en oeuvre de diverses techniques cellulaires et moléculaires permettant de comprendre les causes du phénotype transformé de lignées cellulaires tumorales qui conduit au dérèglement du cycle cellulaire et à la dissémination de ces cellules dans l’organisme, ainsi que les corrélations impliquant l’influence des lipides sur les régulations métaboliques et les maladie inflammatoires de l’intestin mettant en jeu la transcription de gènes régulant les molécules d’adhésion, plus particulièrement NFKB et diverses cytokines telles le TNF alpha et IL8 .
Son activité comporte également l’utilisation de divers logiciels d’analyse et de présentation des données expérimentales. Elle participe également à la recherche bibliographique , gestion des commandes , ainsi que le retraitement informatique des données, la rédaction de protocoles expérimentaux ...
Patricia Brémond intègre l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE) dans le Laboratoire de Génie Génétique et Biotechnologie IMBE UMR 7263 CNRS, 237 IRD en janvier 2011 , elle poursuit les recherches des thèmes précédents au sein de l’équipe, notamment la mise en évidence de l’impact des micronutriments alimentaires (par exemple les caroténoïdes) sur l’expression génétique des cellules intestinales de culture et de tissus , et des polluants environnementaux sur la santé en particulier le développement du diabète de type2 : étude de l’expression génétique et de la formation des radicaux libres sur des cellules intestinales et des macrophages en culture ainsi que sur des tissus de souris. Ce travail est réalisé par la suite dans le cadre du rattachement du laboratoire à l’équipe ‘Toxicologie et santé environnementales’ TSE de l’IMBE en 2015, devenue l’équipe BES actuelle .
Elle utilise une nouvelle technique portant sur la mise au point de Zymogrammes permettant d’évaluer l’activité enzymatique des métalloprotéinases MMPs . Elle effectue alors des techniques de transfections de nouvelles lignées cellulaires par de l’ADN recombinant ainsi que la mise en œuvre de la QPCR . Son travail l’emmène à fournir des aides personnalisées à des étudiant en stage , master ou en cours de préparation de thèse. Elle est depuis 2019 le référent de production scientifique de l’entité BES Pharmacie .
