Mes travaux de recherches s’inscrivent dans le domaine de l’Écologie des populations et de l’Écologie fonctionnelle. Je m’intéresse particulièrement à l’effet des colonies d’abeilles domestiques sur les populations de pollinisateurs sauvages et sur la structure des réseaux plantes-pollinisateurs. En effet, de multiples facteurs d’origines anthropiques (intensification de l’agriculture, urbanisation, introduction d’espèces envahissantes et changements climatiques) ont entrainé un déclin de la biodiversité à l’échelle globale incluant ainsi les pollinisateurs. Afin de pallier ce déclin des pollinisateurs, des politiques environnementales se limitant souvent à l’installations de colonies d’abeilles domestiques ont vu le jour. Ainsi, les gestionnaires d’espaces naturels sont fortement sollicités par les apiculteurs afin d’installer des colonies sur leur territoire et souhaitent concilier la pratique de l’apiculture avec la préservation des abeilles sauvages. Cependant, de récentes études ont démontré que des interactions de compétition pour les ressources florales peuvent affecter les pollinisateurs sauvages lorsque les densités de colonies d’abeilles domestiques sont fortes. Mon travail actuel se concentre donc sur les interactions entre la communauté de pollinisateurs sauvages et les abeilles domestiques au regard de la quantité de ressources florales disponibles.