Thématiques de recherche

Depuis près de 20 ans, j’étudie la vulnérabilité des populations et des peuplements de macroinvertébrés benthiques face aux perturbations d’origines naturelles ou anthropique. En recherchant le lien entre vulnérabilité des populations et fonctionnement des milieux aquatiques, je contribue à une meilleure connaissance des traits biologiques des macroinvertébrés et des zones humides, rivières ou lac de la région méditerranéenne. Mon Groupe de prédilection est celui des Diptères chironomidés.

Dans un contexte de changement climatique, mon objectif est d’évaluer la vulnérabilité des écosystèmes aquatiques. En particulier, j’ai pu mettre à profit mes collaborations avec les algologues de l’équipe pour faire le lien entre production primaire planctonique et la production secondaire benthique à travers l’étude des trajectoires évolutives des écosystèmes et en particulier des points de bascule, induisant l’évolution d’un écosystème clair vers un système turbide (métabolisme des casier Girardon, lac d’altitude, rivière urbaines ou péri-urbaine).
Par ailleurs j’ai développé d’autre thématiques, en collaboration avec Nicolas Kaldonski, nous avons étudié la possibilité d’utiliser les parasites comme indicateurs de la qualité de l’eau (Thèse H. Fanton).
De plus je co-dirige la thèse de Marie Zakardjian, qui concerne l’impact des abeilles exotiques sur la biodiversité néocalédonienne. Bien qu’étant très éloignée de mes thématiques, cette diversification, permet de nourrir ma réflexion sur la vulnérabilité écologique.