Reconstituer environnements et climats anciens suppose la collecte de bioindicateurs, dits « proxies » :
pollen, spores, microalgues, micro-charbons et restes d’arthropodes contenus dans les sédiments déposés au cours du temps et dans le matériel bioarchéologique (coprolithes, résines de calfatage d’épaves, etc).
Ma mission principale consiste à extraire les restes végétaux et animaux en les séparant des fractions minérale et organique constituant le sédiment, à partir notamment de carottes prélevées sur le terrain, principalement bassin méditerranéen, Asie centrale, Iran.
Les fréquences de chaque taxon en fonction de la profondeur permettront d’inférer environnement, paysage et climat passés.