Coviabilité Socio-écologique

L’axe thématique Coviabilité Socio-écologique vise à développer des solutions basées sur la nature et les savoirs (académiques ainsi que locaux et d’autres porteurs d’enjeux) pour une coviabilité socio-écologique. La coviabilité socio-écologique est la viabilité mutuelle entre systèmes humains et non-humains qui résulte des interdépendances de ces systemes. Les études pour la coviabilité nécessitent le développement (1) d’approches d’ingénierie biologique et écologique, (2) d’une meilleure compréhension des savoirs, représentations, usages, et gestion de écosystèmes par les sociétés, (3) des activités humaines et des usages de ressources naturelles compatibles avec la santé humaine et environnementale, ainsi que (4) de la communication, de la formation et de la médiation scientifiques.

Cet axe se décline en différents Fronts de Sciences :

• Utilisation d’espèces ingénieures pour la conservation des écosystèmes. Mieux connaître leur biologie et leur écologie pour mieux les mobiliser en gestion et restauration.
• Interactions entre humaines et biodiversité. (Ré)concilier activités anthropiques et conservation des écosystèmes par l’ingénierie écologique et les pratiques de gestion.
• Approches socio-écologiques. Intégrer les approches et acteurs sociologiques, anthropologiques, ou juridiques pour évaluer la dynamique et la gestion des systèmes écologiques.
• Utilisation et valorisation des produits naturels et agricoles. Développer les méthodes et les savoirs pour évaluer la qualité des ressources biologiques et leur utilisation humaine.
• Biodiversité et contributions de la nature aux sociétés. Étudier les fonctions biologiques et écologiques permettant d’optimiser les services rendus à la Société.
• Pour une coviabilité socioécologique. Communiquer et valoriser les travaux de l’IMBE pour agir vers une transition écologique des territoires.