Le chêne-liège, un arbre victime de la surexploitation de ses forêts comme de leur abandon

Alcornoque, surera, ballot, leuge, rusque, surier, suve, corcier… tous ces noms renvoient en fait à un seul et même arbre, le chêne-liège (Quercus suber) dont Pline l’Ancien (Ier siècle de notre ère) vantait déjà tous les mérites et utilisations. Ainsi, les forêts de chêne-liège, qualifiées de systèmes socio-écologiques, ont été exploitées, soignées et modifiées depuis plus de trois mille ans, pour le liège, mais aussi pour leurs fruits, les glands, qui nourrissent ou ont nourri autant les humains que le bétail.

Cet arbre pourvoyeur de multiples ressources depuis des millénaires présente aussi une résilience remarquable lorsqu’il est confronté aux flammes. Le chêne-liège est cependant aujourd’hui menacé, d’un côté comme de l’autre de la Méditerranée, par le changement climatique ainsi que par sa surexploitation ou son abandon.

Un article écrit par Thierry Gauquelin , Anne Bousquet-Mélou, Irene Teixidor-Toneu et Mathieu Santonja et à découvrir dans The Conversation !