Claire Menival

Doctorante

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Ecole Doctorale 251 Sciences de l’Environnement

Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (IMBE)
UMR IMBE | Aix Marseille Université, CNRS, IRD, Avignon Université
Equipe « Diversité et Fonctionnement : des Molécules aux Ecosystèmes » (DFME)

Campus Saint Charles
Aix Marseille Université
Equipe DFME IMBE - case 4
3, place Victor Hugo - CS 80249
13331 Marseille Cedex 03 - France

Courriel : claire.menival@imbe.fr
Twitter : @MenivalClaire

Biosketch

Doctorante en Ecologie forestière et Ecologie des sols

Mon sujet s’intitule : « Biodiversité des sols et multifonctionnalité écologique des forêts méditerranéennes : vers une compréhension intégrée de leur vulnérabilité au changement climatique. »

Co-direction : Raphaël Gros (équipe DFME) & Yoann Pinguet (équipe VEC).
Co-encadrement : Mathieu Santonja (équipe DFME).

Keywords : Faune du sol, araignées, strate herbacée, changement climatique, sécheresse, gestion forestière, biodiversité du sol, décomposition de la litière, respiration du sol, services écosystémiques.

CV

2021
Obtention d’une bourse d’état par l’Ecole Doctorale 251

Obtention du Master « Biodiversité, Ecologie et Evolution », finalité « Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes », Aix-Marseille Université

Stage de Master 2 « Dynamique des banques de graines des chenaux latéraux de la Loire lors des évènements de crues » au sein du laboratoire Cités, Territoires, Environnement et Sociétés, Tours.

2020
Stage de Master 1 « Evaluation des patrons de diversité acoustique du Mont Ventoux » au sein de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (IMBE), Aix-en-Provence.

2019
Licence « Sciences de la Biodiversité », Université Claude Bernard Lyon 1.

Thématiques de recherche

Objectif général

Ma thèse vise à améliorer le connaissances sur les forêts et leurs sols en contexte d’exploitation forestière et de changement climatique. Les forêts pourvoient nombres de services écosystémiques indispensables aux sociétés humaines. L’un des principaux services écosystémiques majeurs est notamment la production bois qui sera ensuite utilisé comme bois de chauffe, bois d’œuvre ou plus récemment comme bois énergie.
Les décideurs politiques prennent conscience désormais des enjeux clés qui pèsent sur les forêts : assurer la résilience des forêts, le maintien de sa biodiversité, limiter les effets négatifs du changements climatiques et maintenir la filière bois en pleine expansion. C’est pourquoi les recherches que je mène permettront à terme d’orienter les politiques de gestion et d’exploitation forestière afin de répondre à ces problématiques.

Je m’intéresse plus particulièrement à la biodiversité des sols : les microorganismes, la microfaune (nématodes), la mésofaune et la macrofaune ; et également à la strate herbacée.
La récolte du bois telle qu’elle est effectuée actuellement (c’est-à-dire sous forme de coupe rase) constitue une perturbation majeure pour les sols forestiers et cette biodiversité. Pourtant cette biodiversité est elle-même garante du bon fonctionnement et de la productivité des forêts puisqu’elle assure des fonctions clés comme la décomposition de la matière organique, la respiration du sol, la stockage du Carbone. Les expérimentations que je mène vise à tester l’impact d’autres pratiques d’exploitation forestières sur le sol.

Litière de feuilles de chêne blanc (Quercus pubescens) en mélange avec du châtaigner (Castanea sativa), photo C. Menival

Projets
Mes travaux de recherche sont principalement portés par le projet européen Horizon 2020 HOLISOILS (2021-2025).
L’acronyme HOLISOILS signifie Holistic management practices, modelling & monitoring for European forest soils. Il s’agit d’un consortium de chercheurs issus d’une vingtaine de pays différents, principalement européens.

Les laboratoires impliqués travaillent à établir un suivi standardisé des forêts, à modéliser les stocks de nutriments et les flux de carbone, à mieux comprendre les effets des facteurs de vulnérabilité anthropiques ou non des forêts.

La finalité est d’orienter les politiques de décisions grâce à un suivi holistique des forets européennes et en appliquant les principes de la Climate-Smart Forestry. C’est-à-dire de considérer que les forêts :
 peuvent participer à limiter les effets délétères du changement climatique en stockant du carbone
 que donc elles doivent bénéficier d’une attention et d’une gestion adaptée pour assurer leur résilience
 et que la gestion doit être durable tout en permettant le maintien des services écosystémiques fournis

Le projet HOLISOILS s’organise en 7 Work Packages distincts. Je suis impliquée dans les travaux des Work Package 4 (Holistic sustainable soil and forest management strategies) et 5 (Soil resilience and recovery capacity after natural disturbances), et plus particulièrement sur la mise en place des expérimentation in situ et de la collecte de données.

Sites expérimentaux
Je travaille sur 3 principaux sites forestiers :
 Une forêt de Quercus faginea en Espagne (Pays Basque)
 Une forêt de Fagus sylvatica en Roumanie (Transylvanie)
 Une forêt de Quercus pubescens en France (Vaucluse)

Dans ces 3 forêts un même design expérimental commun a été mis en place entre 2021 et 2022 : 40 parcelles forestières ont été créées et dans lesquelles diverses modalités sont croisées :
 L’effet d’une éclaircie par la coupe d’arbres (0%, 50% ou 100% d’éclaircie)
 L’effet de la récolte ou non des rémanents produits par la coupe (branches du houppier)
Des prélèvements de sol visant à échantillonner l’ensemble des organismes du sol (microorganismes, nématodes, mésofaune et macrofaune) ont été effectués au T0, T1 (1 an après installation) et T2 (2 ans après installation).

Forêt de chêne blanc (Quercus pubescens) à Saint-Christol, France (84), photo C. Menival